Mon premier voyage en Afrique remonte maintenant à de longues années durant lesquelles j'ai toujours nourri l'espoir d'y mettre les pieds. C'est donc non sans une certaine émotion que j'ai passé la frontière voilà déjà maintenant une semaine. Le nord ne présentant pas d'intérêts particuliers, nous n'avons fait que traverser Ouahigouya, pour arriver directement à Ouagadougou, la capitale. La première nuit m'a tout de même laissé un goût amer, m'étant fait alpaguer par 2 jeunes bourrés dans une rue sombre de Dapoya, le quartier malfamé de Ouaga (mais également le moins cher). Pendant que l'un tentait de m'attirer dans l'ombre, l'autre me mettait sans vergogne la main à la poche. Cela a failli très mal se terminer, mais bon, nous nous en sommes sorti sains et saufs, et dès le lendemain, nous avons trouvé une autre piaule dans le quartier de Gounghin, beaucoup plus calme et sympa. D'ailleurs, comme pour saluer notre arrivée, le quartier organisait un festival en plein air et gratuit, avec notamment au programme la compagnie Générik Vapeur, ou les fameux hommes en bleu, ainsi que différents concerts, dont une fanfare excellente de Valence, la RhinoFanfaringyte...
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Sur la route, dans un camion rempli de sable, avec des terrassiers Dogons |
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Pour le plaisir, une photo de mon pote Albert, le Dromadaire, pépère dans le désert
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Les arbres sculptés de la sorte pullulent à Ouaga, et participent au gigantesque patrimoine culturel de la ville |
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Le marché de Ouaga, en dur une fois n'est pas coutume, est immense, et regorge de milliers d'échoppes |
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La compagnie Générik Vapeur, qui fait peur quand on tombe dessus en pleine nuit au détour d'une ruelle sombre |
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Les fameux hommes en bleu, schtroumpfs internationaux grands buveurs de curaçao et amateurs de salade verte |
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La RhinoFanfaRinghyte, complètement déjantée, a envoyé du lourd devant une assistance médusée qui ne savait pas comment danser sur cette musique de dégénérés |
Après quelques jours d'adaptation (car les choses ont bien changé depuis la dernière fois, et n'ont rien à voir avec le Mali ou le Sénégal non plus...), nous avons laissé nos sacs à l'auberge pour nous rendre au Ranch de Nazinga et y voir... des éléphants... C'était le rêve le plus cher de Martine, et je dois avouer que j'étais curieux également, n'en ayant vu que de loin, au zoo, ou à Thoiry... Mais là, en dehors des désagréments liés au mauvais guide que nous avons engagé pour louer une bagnole, la traversée de la réserve fut un délice de chaque instant, pouvant épier à leur insu une multitude d'Hypotras ou de Bipales (antilopes africaines), une famille de Babouins, des phacochères, des crocodiles... et une bonne trentaine d'éléphants batifolant dans l'eau tels des baleines disgracieuses, mais si drôles et émouvants! Nous sommes restés 2 bonnes heures à les observer, allant même jusqu'à s'approcher dangereusement près du mâle dominant de la horde, mais bon! On ne vit qu'une fois! Pour terminer, nous nous sommes rendus au village de Tiebélé, soi disant pour voir de belles maisons peintes, mais finalement nous avons préféré escalader la colline avoisinante pour la vue sur la région, loin des touristes... De retour à Ouagadougou, Martine prépare son départ pour la Hollande, tandis que je réfléchis à la suite de mon périple en solitaire. Je pense rester un peu dans la capitale, du moins le temps de me gaver de films au Fespaco, le rendez vous africain du cinéma, puis me dirigerai tranquillement vers Bobo, pour tenter de retrouver des amis de longue date, qui ont du bien grandir depuis!
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L'entrée du parc, mais je pense que vous l'aviez déjà compris... |
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La réserve est vaste et magnifique, surtout quand on arrive en fin de journée |
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Les Hypotras, vulgairement appelées Antilopus Galopidus Africanae |
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Une maman Babouin et ses petits, en train de manger et nullement effrayés à notre approche |
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Au détour du campement, en fin de visite guidée, nous tombons sur le premier groupe, qui aussitôt va se baigner |
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Tout le monde à l'eau! Il fait beaucoup trop chaud et c'est l'heure de jouer à s'éclabousser! |
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Approche d'un énième groupe, mené par le plus gros mâle de la réserve |
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Et ça continue! |
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A la fin, ils étaient 30, se montant allègrement dessus |
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Pour le principe, l'une des maisons peintes de Tiebélé |