samedi 26 mars 2011

Album Photo

Maintenant que les militaires se sont calmé et que les commercants ont manifesté contre les vandalismes dont ils ont été victimes, la situation s'est apaisée et Ouaga a retrouvé un semblant de tranquilité. Les rues sont de nouveau animées, les boutiques et maquis sont ouverts, et les gens roulent de nouveau comme des tarés... Ayant profité de cette accalmie pour obtenir mon visa Togo-Bénin-Retour au Burkina pour les mois à venir, je vais pouvoir reprendre la route demain direction Dapaong, première ville intéressante dans le nord du Togo.
Les derniers posts en date ayant été un peu alarmistes et non fournis en photos, voici quelques échantillons de cette dernière semaine, entre Bobo et Ouaga...

                                                               BOBO DIOULASSO

Répétition de danse au Centre Siraba, Seydou aux commandes, et Thierry à la flûte, le plus Dioula des toubabs

Après l'effort, le réconfort... Fabrication du Dollo, la bière de mil, dans un cabaret. Les femmes y jettent un morceau de charbon pour empêcher que les esprits viennent y tremper la main, et en rendent le goût plus amer encore 

Séparation du centre et de la vieille ville, à Bobo. Quartier chaud des "Black Négros", qui ne rigolent vraiment, mais alors vraiment pas!

Face à la mairie, le tigre veille, et protège la ville

A Pala, près de Bobo, réserve d'oeufs de dinosaures...

Dans la cour d'Afou, dite Mati, les petits frères et soeurs jouent avec une corde de sac plastique mille fois réparée

Idrissa, ou Idy le Sénégalais, grand préparateur de thé chinois "Gunpowder"

                                                               OUAGADOUGOU

Le Centre Lukaré, l'une des nombreuses assos artistiques de Gounghin. Ils y fabriquent des meubles de bois et de métal de très bon goût

Housseyni, en plein évidage, dont le résultat sera... une lampe!

Fresque des artistes de Lukaré... tout le quartier en est recouvert

Fresque de l'association Napam Beogo...

Graff indépendant

Ma logeuse Anta, ses soeurs sénégalaises, et moi, tranquilles...

Peut être le plus jeune griot que j'ai rencontré jusqu'à présent, aussi grand que sa Kora, jouait et chantait divinement